En ces temps où l'on cherche à bâtir l'Europe, il est parfois rassurant de se recentrer sur des formes de nationalismes voire régionalismes les plus primaires. C'est cet angle d'attaque qu'a choisi d'adopter Bobby Worrest dans sa part Hometurf Killer. En produisant une part entièrement filmée sur son spot local de Washington D.C., la célèbre plazza de Pulaski, il affiche son soutient à la théorie de ce génie incompris de Bobby Puleo, pour qui un skateur se doit de filmer exclusivement dans son environnement naturel (i.e. sa ville natale). Pas de chance, chers lecteurs du monde rural, restez dans les Deux Sèvres, et tentez de faire carrière.
Bobby, au seuil du train qui le mènera vers sa destinée |
Cependant Bobby Worrest a également prouvé sa largesse d'esprit en offrant à la plèbe d'internautes deux autres parts, l'une filmée largement en Californie et l'autre à New York. Sacrée année pour ce bon vieux Bobby qui s'est aussi affiché sans honte au cours de cette année dans l'émission de Ryan Sheckler, allant même jusqu'à partager un tatouage commun avec cet homme multi-sports. Oui, les matinées sont parfois un peu longues au bureau et nos reporters s'égarent parfois sur des sites d'un intérêt douteux.
Enfin, c'est sur une note d'auto-congratulation que nous conclurons cette entrée en évoquant le nouveau sponsor de Bobby, à savoir Nike. Rappelez vous en 2010, avant que la crise ne frappe notre feuille de choux, nous poussant à se restreindre à l'échelle nationale, abandonnant ainsi par la même occasion la langue de Shakespeare au profit de celle de Nabila, nous avions déjà prévu le tour qu'allait prendre les évènements et nous imaginions déjà Bobby chez Nike.
Allez, on va skater maintenant, hein !
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