Membre actif de la communauté des dos voutés, une stature qu'il a probablement hérité des générations et générations de marins de sa famille qui se tuaient à la tâche dans le port de Boston, pour brûler leurs économies en putes et whisky bon marché le week-end, Kevin Coakley est passé pro pour la très core et inactive marque de Ricky Oyola, Traffic Skateboards en cette année 2014. Cette part, qui déclencha moult hourras dans notre département East Coast du journal, classe définitivement Kevin Coakley dans la catégorie des skateurs régionalistes. Chaque clip est un hommage à son hometown et sa célèbre architecture de briquette rouge apportée d'Angleterre par les colons pour mieux tataner les natifs américains.
En regardant sa part, sans même être allé à Boston, on a le sentiment que chacun des spots ne pourrait se trouver ailleurs. Ces étroites ruelles, ces entrées de maisons bordées de larges hubbas kinkés aux formes diverses qui peuvent être skatés en roll-in, manual ou en ledge, Ce que l'on appréciera donc particulièrement dans cette part, c'est qu'elle donne à voir un skateur qui est le fruit de son environnement, qui s'y est adapté pour proposer un skate vraiment personnel, le genre de skateur qu'on reconnait immédiatement dans un montage parce qu'il à son style et un choix de spots qui lui est propre.
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