Le mythe des 90s
Mieux vaut tard que jamais, voici donc l'opinion de la rédaction concernant ce concentré de nostalgie que le team Etnies a produit durant le fameux "online skate event" Skate and Create. Nous remarquerons au passage que Skate and Create contribue largement à démocratiser le skate au sein de notre société, puisque de nombreuses entrées ont été postées par des non-skateurs avides de sensations "Xtremzz" sur les divers réseaux sociaux. Encore une fois de plus c'est l' "Xtreme" et "gliss'n'fun" qui a triomphé puisque c'est l'exercie pyrotechnique réalisé par Lakai qui s'est vu récompensé d'un high five virtuel.
Autant vous dire de suite, chez La Lodge, nous nous sommes copieusement gerbés dessus durant la première projection du film Lakai. Voir des hommes sauter dans des cerceaux de feu peut certes s'avérer intéressant, cependant cela s'appelle du cirque et il faut avoir un age mental de 4 ans pour pouvoir pleinement apprécier la chose. Il est également inutile de préciser que Ty Evans parait très bien lancé pour rendre la marque phare des 90s (Girl/Choco) une des choses les plus lourdes et inésthétiques de cette période post-9/11.
Bref, venons en au fait: la problématique que le film Etnies soulève. Certes, c'est les joues baignées de larmes que nos chers journalistes se sont repassés en boucle la vidéo tout un après-midi, mais cependant quelque chose clochait. Pourquoi ce désir de romantiser les 90s à tout prix? Les années 2000 n'ont-elles pas offert leur lot de joies également?
Un tel problème fait appel à une connaissance de la psychologie même du skateur. En effet le skateur (homo-glandus-skatus), lorsqu'il atteint l'âge adulte, peut durant des après-midis entiers se retrancher dans sa tendre adolescence via son engin à roulettes. Cela en jette un coup aux revendications artistiques de certains skateurs, et nous apprend que le skate est finalement un bon moyen pour retrouver ce sentiment de liberté qu'on pouvait éprouver en sautant la cloture de chez mémé un soir d'été pour allez zoner avec les voisins (surtout la voisine, en fait). Ainsi, l'attachement que chaque skateur porte aux 90s, n'est qu'une manière déguisée de chérir ses jours d'innocence, tendre période ou le skate comportait encore une part de mystère, où Internet n'avait pas tout ruiné (dit le blogger) et où tout ce qui importait était de passer un bon moment seul ou avec des homies, quite à porter un t-shirt Waïkiki. De même, les vêtements caractéristiques de l'époque fonctionnent comme des trophés que le skateur aime à exhiber afin de montrer qu'il évolue dans la tradition directe des 90s.
Le skate, "sport de jeunes", ne veut donc pas forcément dire que le skateur est bien dans son époque. Au contraire, le skateur souffre d'anachronisme chronique et se refuse à grandir et à faire face à l'age adulte. Pour ce faire, les divers comportement qu'il adoptera sertont une hygiène douteuse, un look pour le moins craignos et une tendance à prendre la rue pour sa seconde maison, voir salle de bain.
La rédaction aimerait cependant jeter un bémol sur tant de bons sentiments et propose à chaque skateur de se rappeler un court instant à quel point il pouvait être dur de skater avec une doudoune Helly Hansen. Oui, avoir l'air d'un gangster à 12 ans avait un prix.
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Disclaimer : le terme "skate culture", ci-desssou usité à moult reprises, englobera ici une amas indéfini de pratiquants de skate ...
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Bonjour à tous, ça fait une paye, Il va sans dire que si vous faites partie des personnes de bon goût qui consultent ce blog, fort...
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La très skate-friendly ville de Malmo a récemment accueilli une réplique du spot du Love Park, fruit d'un partenariat de longue haleine...
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