Sunny Days in Bordeaux





Profitant de cette fin d'hiver plutôt clémente, les membres du cercle lodgien sont partis à l'assaut des rues armés, non pas de leur pénis et leur couteau, pour reprendre l'expression populaire, mais plus de leur créativité et de leur sens aigu du détail. Certaines mauvais langues diront que cette créativité n'est mise à profit que pour pallier un manque de capacités physiques certain, il n'en est rien cependant. Sachez qu'après la prise de chacun de ces clichés, chaque membre est allé se balarguer sur les 14 marches de Meriadeck, preuve photographique à l'appui:



ps: photo & montage par Léon Latécoère




Days & Nights teaser

Days&Nights teaser #2 from Julien_J on Vimeo.



Deuxième teaser de la production bordelo-montpellieraine. Avec quelques prestations de certains membres de l'éminent cercle lodgien.

Ambassadeur de la lettre G

Javier Nunez - Why Skateboarding? from Highsnobiety on Vimeo.



Ambassadeur d'un skate défunt et des baggys marqués de feue l'étoile Campbelienne, Javier Nunez n'est jamais avare en production acrobatique originale. Je passerai outre son affiliation avec la marque Famous Stars and Straps qui, cela se doit d'être interprété dans la tradition directe de contradiction qui régit les esprits de La Lodge, n'est pas entièrement gerbante. Je vois d'ici les yeux exorbités et narines retroussées de nos lecteurs fidèles, mais sachez que si nous déplorons l'usage d'un rap bas de gamme et le recours à outrance aux motifs dorés, on ne peut que saluer l'ardeur que ces 'homeboys' mettent à l'ouvrage.
Felix Arguelles, malgré 40 ans bien pesés se paye une full part street sur le Berrics. Luis Tolentino a un pop de chacal, malgré un bâgout et une verve trop prononcée, et enfin, Javiez Nunez est resté OG toute sa carrière et ne finit pas d'étonner.

C'est avec un certain scepticisme que le début de ce spot publicitaire fut accueilli, entre un wallride des plus classiques (quoique "costaud" selon les dires du gros du 5e, je crois qu'il skate mal cependant) et une trame narrative des plus classiques de type "Je ne sais où je me trouverai sans les bienfaits que la planche à roulettes a apporté à mon existence de truand." La rengaine classique ayant pour but d'augmenter le capital ghetto du protagoniste. Soit.
Mais, comble de la surprise, le spot se conclue par une reprise anaphorique du wallride, avec cependant une variation (et quelle variation!!!) : un kickflip out que l'on se laissera à qualifier de "sur-G"!!! Il n'en fallut pas plus pour convaincre la rédaction de La Lodge: tasses de cafés furent renversés, feuilles jetées en l'air dans un élan de joie, poitrines tambourinées en vue de célébrations viriles.
Il est à noter que si les parution de Gangsta Javier sont rares, elles ne finissent pas d'étonner. On se rappellera entre autres le switch front board sur le très long muret en downhill ainsi que les switch hard flips en courbe dans son Banging au Berrics.
Il est donc légitime d'affirmer que "he's holdin' it down" et de pousser le vice jusqu'à le qualifier de "crazy mothafucka". Merci de garder la flamme G vivante Javier.

Dixi 5 & La Lodge

N'étant pas totalement dénués de bons sens, les membres et proches de l'éminent cercle Lodgien savent où aller pour couvrir leurs cheveux gras et poisseux par ces rudes températures hivernales. C'est naturellement en tant que 'friends' qu'ils ont prêté leur corps et leurs aptitudes à la marque de 'headwear' girondine qui fait parler d'elle en ce moment, j'ai nommé Dixi 5. Nous ne nous hasarderons pas sur les sommes exorbitantes qui ont été versées pour justifier de telles prouesses mais sachez que les bureaux de La Lodge se sont vus agrandir et que ce petit jacuzzi nous a enfin été livré.





Bordeaux & nous par Ben Chadourne

BORDEAUX ET NOUS from BEN CHADOURNE on Vimeo.

Fat boys are back

(photo prise sur SlapForum)



Le but de ce pamphlet n'est bien évidemment pas de signaler le "back in business" du très potelée Brian Wenning mais plutôt d'apporter une réflexion quant à l'attitude à adopter vis à vis de ce retour.

Des sponsors plus que douteux, une verve et un bagout exacerbée, un embonpoint prononcé, tous les ingrédients sont réunis pour créer une nouvelle tête de turc pour les skate-rats hautement qualifiés qui pullulent sur les forums spécialisés. La comparaison avec son ancien "wing man" Anthony Pappalardo se fait de manière instinctive et l'on est très vite amené à admettre que le maigrelet de Long Island semble être rester plus fidèles à ses racines, refusant tout corporatisme et toutes parutions à outrance à défaut de qualité.



Et bien chers lecteurs et lectrices, cramponnez vous à vos sous-vêtements, car La Lodge s'apprête à prendre à contre-pieds cette thèse. Nous laisserons de coté toute considération esthétique pour ce faire, étant évident qu'une photo de Pops aura toujours plus de valeur que la plus technique des prouesses du bon vivant du New Jersey. Ce qui nous intéresse plus est l'aspect éthique du phénomène, et sur ce point là, Brian Wenning semble sortir victorieux, brandissant son petit poing potelé et tatoué d'obscénités. En effet, bien que Pops reste un des "all time favorites" de la rédaction de La lodge, il est désormais un fait accepté que ce dernier "se touche sérieusement le pipi" en terme de production visuelle et de dévouement à la tâche. D'autre part, on ne peut nier l'ardeur que met Brian Wenning à ce retour sur la scène, il enchaine les démos, les interviews remplis de citations déjà intemporelles du fait de leur stupidité, et mouille le maillot (littéralement) sur la planche et devant l'objectif. Si le style n'est plus entièrement la, on ne peut que saluer l'entreprise et rester pantois devant le spectacle de cet être bedonnant se balarguant en switch heel sur des gaps que beaucoup de skateurs trentenaires (Pops le premier) se refusent à aborder autrement qu'en ollie.

Socialisme et planche à roulettes

Une fois n'est pas coutûme, certains membres et proches du très exclusif cercle lodgien ont été aperçus en train de pratiquer l'art de la roulette à vocation esthétique. On remarquera, non sans un frisson nostalgique, la mise en scène et l'angle de vue typiquement "nineties" de notre photographe et "spot-ripper" préféré MC Léon. On déplorera cependant le manque de doudounes et baggies bleus délavés au niveau du style vestimentaire des protagonistes, mais que voulez-vous, même chez La Lodge, la "street credibility" a ses limites.

On ne pourra que saluer l'initiative de ces guerillieros urbains de donner une dimension politique et profondément socialiste à leur skateboard en choisissant volontairement un "quartier sensible" pour aller pratiquer leur art. Combattant les préjugés sans relâche armés d'une bonne dose de courage et d'une répartie à toute épreuve, ils sont parvenus à rendre le fameux dicton obsolète : "session en cité, bourre-pif dans le nez".


fs nose grind revert - Antoine


180 front fake nosegrind fs shove-it out - Raph

fs flip fakie nose manual - Tibs

fs noseslide - Tibs


bs 180 fakie nose manual - Antoine