samedi 28 août 2010

La surcharge pondérale, clé de voute d'un skateur accompli

La Lodge se veut être un journal qui n'hésite pas à prendre à contre-pieds les idées reçues dans le petit monde étriqué du street planche. Enfin, dans la mesure où idées reçues il y a, et dans la mesure où il a quelque chose contre quoi s'insurger. Une sorte Charlie Hebdo skateboardistique en sorte. Oui, la rédaction est aussi ambititeuse que cela.

C'est pour cela que lorsque la part du bel éphèbe de chez Gravis est sortie, il a fallu creuser un long moment pour trouver quelque chose à redire. Nous avons du mettre nos plus minitieux experts qui se sont prétés à maintes et maintes revisionnages de la part en slow-motion. Certes, il n'est pas dur de se laisser aller à jaser sur les mocassins en cuir tant contreversés, sur les habits trop "tendance" qui sont en désaccord avec le role social traditionnellement occupé par le skateur dans notre société, ou même par le gesticualage intempestif, et cependant savament calculé, des bras du sieur en question à chaque replaque. Oui mais voila, chez La Lodge, on vaut mieux que ça. L'on aime à s'enorgueillir de nos fines analyses qui plait tant à notre lectorat de droite.

C'est donc après d'interminables journées de travail que nous avons enfin trouver la faille: Dylan Rieder est trop beau, et trop mince pour être un skateur entièrement accompli. Certains de nos détracteurs diront peut être qu'un tel avis est influencé par le fait que chaque membre de la rédaction avoisine le quintal, cependant il n'en est rien. En effet, l'embonpoint (si toujours est-il qu'on peut parler d'embonpoint après 100kg) est la clé du style et il n'y a rien de plus attractif (dans les limites de l'hétéroséxualité, bien entendu) que de voir un grolard rougeot détruire un spot comme personne. Plus de rapidité, des carvings plus efficace, un effet de la gravité décuplé, tels sont les éléments qui font que les gros ont dix fois plus de style que les maigres. Cet article est donc un hommage à tous les skateurs qui ne ratent jamais leur 4h, à tous les skateurs qui ne vont jamais skater sans quelques euros en poche pour des Pépitos et de la bière, et finalement à tous ceux qui prennent deux fois plus cher que les minces quand ils se vautrent. Messieurs, c'est votre heure de gloire:



jeudi 12 août 2010

Le frigo vide



Connaissez vous ce sentiment amer d'avoir un frigo et des placards remplis de victuailles, et cependant rien ne semble pouvoir calmer cette faim qui vous ronge? Vous tournez en rond, ouvrez, re-ouvrez placards, frigos et congélateurs en éspérant qu'une petite douceur ait échappé à votre regard. Mais en vain. Et ce ne sont pas ces maudits sarments chocolat/menthe offerts par Mémé à Noël qui vont calmé cette faim. Non, vous avez besoin de quelquechose de consistant et de nouveau à la fois. Oui mais quoi?

Tel était l'état d'abbatement dans lequel se trouvaient les journalistes de La Lodge en cette après-midi augustienne caniculaire. La chaleur pesante avait rendu nos gommes Bones bien trop molles pour un énième OUT, et le sentiment de fraicheur apporté par la récente part de Pete Eldridge s'était déjà envolé. Il fallait bien nous rendre à l'évidence: nous étions las. Las de cette routine skateboardistique; las de parcourir les même rues à la recherche d'un spot parfait qui, il fallait bien l'admettre après tant d'années, n'existait surement pas; las de visionner et revisionner les exploits de nos héros San-franciscains aux joggings en peau de pêche. Et c'est alors, qu'une pépite, tel un pot de glace Ben'n'Jerry's Cookie Dough bien caché au fond du congélateur, fit sont apparation: Burnt. Mais qui sont ces gens, d'où viennent-ils et surtout d'où vient cette musique hispano-divine qui retentit? Autant de questions qui ont suscité maintes conjectures et excitation parmis nos journalistes qui semblaient retrouver à travers ces quelques minutes de poésie urbaine et sub-urbaine un passé qu'ils n'avaient jamais connu. Ces héros anomymes resteront sans doute ainsi pour toujours, mais ce qui est sur c'est qu'ils ont ravivé la flamme dans le frèle palpitant de nos chers reporters de La Lodge.
Même Harry, le gros du 5e, a sorti son cruiser Powell. C'est pour vous dire.

dimanche 8 août 2010

La fin des 90's



Cette année l'arène du Berrics est, me semble-t-il, le théatre d'un fait qui à jeté l'effroi dans les bureaux de La Lodge. Plus que jamais, il devient évident que les jours de gloires des années 90 touchent à leur fin. Certes oui, voila une déjà une décade que les 90's sont finies, mais l'on pouvait toujours se bercer d'illusions en regardant certaines parts post 2000 de JB ou Mike Carroll qui trahissaient leur source d'inspiration évidente. De temps à autre, un fakie ollie switch frontside crook (affecteusement surnommé un "Mike York") ou même un switch mongo push venait se glisser entre 2 combos. Si ces éclats étaient rares, leur effets n'en étaient que plus intense.
Seulement voila, cette année touts les skateurs trentenaires du BATB3 se font balayer par de jeunes hommes qui, si ils ne sont pas supporté financièrement par des boissons gazeuses au gout d'urine, ont une selection de figures suggérant une immaturité probale et un manque de gout certain. De plus, et cela ne va pas sans créer une certain tumulte dans le Département OG des bureaux de la Lodge, la frontière entre "OG head" et "gros pourri" semble être de plus en plus poreuse. Il est en effet surprenant de voir cette merde réelle (real shit) de Josh Kalis apparaitre dans ces déprimantes pub DC, pour, de surcroit, nous refiler sa créme solaire dont il aurait sacrément besoin afin de se badigeonner le rectum pour recevoir l'adoubement suprême de Ken Block. Je digresse.

Quoique il en soit, les temps sont durs à La Lodge, et beaucoup de nos reporteurs perdent la foi. J'ai même eu l'occasion d'en voir certains s'essayer au 3-6 shove it. C'est pour vous dire...

ps: tel Mystery qui passe du noir&blanc à la couleur, La Lodge sera désormais dans la langue de Molière au lieu de Shakespeare. Si au moins un lecteur anglophone pouvait se plaindre, ça me mettrait de beaume au coeur...

Le roll-on grind, symptôme d'une génération de feignasses

  Lylian Fev, roll-on fs crook  https://soloskatemag.com/lilian-fev-unique-relique-from-paris   Phénomène observable depuis maintenant plusi...